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Le troisième volet du jeu de rôle et d'action fantastique addictif avec des graphismes réussis

Le troisième volet du jeu de rôle et d'action fantastique addictif avec des graphismes réussis

Vote : (97 votes)

Licence: Payant

Éditeur: Blizzard Entertainment

Fonctionne sous: Windows

Vote :

Licence

(97 votes)

Payant

Éditeur

Blizzard Entertainment

Fonctionne sous:

Windows

Les plus

  • Graphismes réussis
  • Plus accessible que ses prédécesseurs
  • Toujours aussi addictif

Les moins

  • Connexion obligatoire
  • Fiche de personnage un peu simpliste
  • Enfin un équilibrage correct…

La saga Diablo commence en 1997 sur PC, quand Blizzard revisite le genre du jeu de rôle / action en introduisant une ergonomie et des mécanismes qui sont à la base du genre appelé aujourd’hui : le hack’n slash (littéralement « taillader / trancher »). Jouable à la sourie sur le principe du « pointer cliquer ». Le système de jeu est simple, voire simpliste à première vue : on se déplace dans des donjons et un clic envoie le personnage attaquer un monstre qui lui rapportera de l’expérience et laissera derrière lui un butin. L’expérience permet de gagner des niveaux qui permettent une montée en puissance spectaculaire du héros. Mais c’est sans doute le système de butin (« loot » en anglais) qui offre le côté le plus addictif. Ce dernier est aléatoire et corrélé au niveau du personnage. Il existe donc toujours une chance (même très faible) d’obtenir des objets ou des équipements très puissants ou de grande valeur. De plus, les niveaux dans Diablo sont générés aléatoirement, ce qui permet une rejouabilité virtuellement infinie. Le jeu peut se parcourir à plusieurs en LAN ou via Internet. Ce principe de « récompense », couplé au mode multijoueur et à la rejouabilité du titre le rend particulièrement addictif et lui a assuré un succès colossal. Diablo 2, sorti trois ans plus tard raffine le concept et améliore les graphismes, il deviendra la référence du genre, à tel point qu’il est encore pratiqué aujourd’hui.

La première chose qui frappe avec Diablo 3 est son temps de développement hors norme : près de 12 ans, qui indique que le projet a été remis à zéro plusieurs fois. C’est en effet en mai 2012 que le successeur de Diablo 2 sort sur PC, dans un relatif chaos. La sortie de Diablo III est accompagnée de la fameuse « erreur 37 » (devenue un "meme" sur internet) qui indique que le serveur d’authentification de Blizzard est surchargé et ne peut autoriser le joueur à lancer la partie. Car Diablo 3 nécessite une connexion internet permanente pour fonctionner et l’authentification sur les serveurs de l’éditeur, pour joueur aussi bien en ligne qu’en solo. Si l’erreur est aujourd’hui rare, la contrainte demeure.

Au-delà des vicissitudes techniques, Diablo 3 emprunte évidemment beaucoup à la jouabilité de Diablo 2 tout en offrant des graphismes en 3D de toute beauté. Toujours vu de dessus, le passage de la 2D à la 3D de cet épisode permet d’afficher des décors d’une grande finesse, des personnages bien animés et des effets spéciaux spectaculaires. Chaque acte possède en outre une ambiance propre qui permet d'éviter la monotonie des grottes et des donjons que l’on arpentait inlassablement dans les opus précédents.

Le jeu s’avère très accessible dans les premiers niveaux de difficulté et l’attrait du butin et des pouvoirs procurés par le passage de niveaux est toujours présent. Certains regretterons la disparition de l’arbre de compétences qu’il considèreront comme une simplification abusive.

Les cinq classes disponibles (Barbare, chasseur de démon, moine, féticheur et sorcier) sont suffisamment diversifiées pour donner au titre une bonne rejouabilité. Les donjons de Diablo 3 conservent des parties générées aléatoirement, mais le plan d’ensemble reste fixe, limitant quelque peu l’effet de surprise. C’est concernant l’équilibrage du système de butin que Diablo 3 a essuyé le plus de critiques. La présence d’un « Hotel des ventes » qui permettait d’échanger des items contre de l’argent réel avait conduit les développeurs à altérer, voire à déséquilibrer les fréquences d’apparition des objets. Il faut noter qu’une mise à jour majeure éliminant l’hôtel des ventes à depuis été publiée. Cette mise à jour, qui a coïncidée » avec la sortie de l’extension "Reapers of Soul" offre un meilleur équilibrage, tel qu’on peut l’avoir sur console de salon.

Même s’il reste trop simplifié pour certains, Diablo 3 est ainsi peu à peu devenu ce qu’il aurait dû être depuis sa sortie : la nouvelle référence du Hack’n Slash : un classique.

Les plus

  • Graphismes réussis
  • Plus accessible que ses prédécesseurs
  • Toujours aussi addictif

Les moins

  • Connexion obligatoire
  • Fiche de personnage un peu simpliste
  • Enfin un équilibrage correct…